Ma méthode pour peindre les fleurs

 

Simone Sempéré, auteur du livre " La Calligraphie Florale Spontanée " aux Editions Alzieu 38120 le Fontanil Cornillon (Livre épuisé, en projet de réédition), vous offre le texte intégral du livre et la méthode de " Comment peindre les Fleurs à main levée ?".

Cette méthode utilise la ponctuaction scolaire en symétrie : parenthése, accolade, point d'exclamation et d'interrogation, vigules.

Simone a été inspirée par la nature et elle a découvert le sens mathématique et rigoureux qui régit le monde végétal. Toutes les sciences pénètrent l'esprit quand il est attentif à cette grandeur de la vie dans tout ce qui nous entoure : notre environnement.

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Pourquoi peindre ?

 

Peindre est un acte qui permet de transcender la réalité par un geste simple, comme celui d’écrire.

L’idéogramme qui signifie « peindre » se traduit par « écrire avec de la Peinture » ou bien «  écrire une image ».

Peindre c’est aussi communiquer avec son environnement, au sens de pénétrer ses structures, de communier.

L’effet direct est un sentiment d’apaisement.

 

Il faut peindre sans entrave, en toute liberté de mouvement et de pensée.

Si vous êtes contrarié, nerveux, le trait sera sans doute heurté.

Si vous êtes sûr de vous, emporté, le trait sera rapide, facile jusqu’à la trivialité.

La peinture ne doit pas dépendre de votre humeur. Entrer en peinture c’est s’oublier soi-même, être dans le sujet, partie intégrante, éliminant ainsi les parasites.

La respiration devient le souffle de la peinture, en peignant la neige on sent le froid, des herbes courbées on sentira le vent, les fleurs exhaleront leur parfum.

 

Le geste du calligraphe n’a pas pour objet de dessiner un signe, mais être ce signe tout au long du voyage du pinceau.

Suggérer les choses sans jamais les montrer, plutôt que d’expliquer laissant ainsi au spectateur sa propre découverte. Toujours laisser de l’espace libre, savoir s’arrêter, provoquant ainsi  l’imaginaire de l’autre.

Le pinceau danse dans l’espace, l’habileté ne doit pas se remarquer, l’adresse n’est  pas un critère  en matière de peinture, trop de dextérité et nous perdons l’essentiel. Le trait doit avant tout être vivant, ne pas relever de l’artisanat.

 

Les sujets naïfs, l’art brut, les dessins d’enfant nous donnent de l’émotion car ils traduisent les choses que nous voyons mais sous un autre angle. L’artiste peintre peut comprendre ces subtilités. Il faut se libérer de la pensée occidentale qui ne voit pas l’essentiel dans les accidents, les maladresses qui cependant expriment davantage les sentiments.

Avant de dessiner un trait vertical, pense à un arbre, à son tronc, à l’énergie tellurique provenant des racines, à l’énergie cosmique communiquée par les branches, pense à la sève  qui l’anime, devient cet arbre, ton corps est l’arbre immobile d’apparence mais parcouru à l’intérieur par un fluide qui anime ton cœur, ton cerveau, ta main. Ton trait doit être comme l’arbre immobile à l’extérieur mais en mouvement à l’intérieur.

 

Il doit contenir assez de matière pigmentée dure mais aussi chargé d’eau, la vie doit circuler dans le trait comme dans l’arbre la sève. Alors la peinture se mettra en mouvement.

Les pieds bien ancrés pour se vider l’esprit. D’ailleurs l’acte ne commence-t-il pas en préparant ses pigments. Le temps de broyer on libère son esprit, quittant ce monde pour entrer en peinture. La gestuelle de la préparation est primordiale. Le pinceau ne sera pas surchargé, mais respecté.

Ce rituel permet à l’artiste de se préparer à effectuer son geste avec l’outil approprié au bout des doigts, cette intense concentration par laquelle il accède au geste créatif en devenant le trait lui-même.

 

La peinture chargée sur le pinceau devient un pendule de Foucault, obéissant aux lois universelles de la gravitation.

Nous formons un tout, composé de plusieurs états qui doivent être en harmonie. Si un maillon manque à la chaîne le système est déséquilibré.

La musique joue un rôle essentiel dans cette harmonie qui permet le trait juste.

Alors vient l’instant où l’on ne sent plus ses pieds bien ancrés, ni le sang couler dans ses veines, ni la musique ambiante, on n’est plus que respiration.

C’est l’instant de l’expire-inspire que ce produit le miracle de la création.


 

Ci-dessous, la méthode de dessin par l'écriture au pinceau...

mercredi 30 août 2017

Information importante

Simone Sempéré
Je me déplace partout en France et à l'étranger pour celles et ceux qui souhaitent que je propose mes talents d'artiste et de formatrice à un groupe de personnes.
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Au plaisir de vous retrouvez prochainement